Le COMIDER mène à bien une opération d’envergure, au Campus de Saint-Priest
Ni TIC, ni TOC à revenir sur une opération importante du COMIDER, dans le cadre de la mission SCIUO-IP (Service Commun Universitaire d’Information, d’Orientation et d’Insertion Professionnelle) !
Cette action, pilotée par Jacques Faure et Géry Voisin, mobilise 17 comidériens et s’adresse à 70 étudiant-e-s (parité femmes/hommes dans ce Master 2 SNS (Sciences Numériques pour la Santé, appellation qui a remplacé le module « TIC Santé »).
Présents sur 23 sessions de 1h30, ils proposent 9 cours magistraux (à prendre au sens d’une intervention destinée à un groupe pour ne pas courir le risque de voir enfler les chevilles des intervenants !) et 14 actions sous forme de travaux pratiques.
Les premiers visent aussi bien les finalités et les attentes des entreprises que la construction d’un projet professionnel, les politiques et les pratiques du recrutement ou la gestion de carrière.
Les cadres retraités du public et du privé de l’association y apportent la richesse de leurs expériences.
Même dans un monde aussi changeant qu’aujourd’hui, où nul ne peut ignorer les bouleversements du numérique, il n’en demeure pas moins que ces femmes et ces hommes participent à l’indispensable transmission intergénérationnelle.
Pour s’en rendre compte il suffit d’assister aux simulations d’entretien d’embauche. Un exercice que les étudiants plébiscitent. Venant, comme un point d’orgue, conclure les 14 ateliers qui ont permis de résoudre des problématiques de petites entreprises, de maîtriser CV, lettre de motivation, préparation d’un entretien d’embauche, comportement et questions pièges…
Aujourd’hui, Julien est sur le grill. Etudiant de 25 ans, il est déjà ingénieur en Génie Biologique.
Julien en simulation entretien au Campus Saint-Priest
Au fil des questions de Jacques, on comprend pourquoi le jeune homme est revenu sur les bancs de la Fac. « Quand j’ai postulé, on m’a questionné sur mes connaissances en informatique. Candidatant pour un poste à l’armée, la réponse a été : retournez à l’Université ». Si bien qu’aujourd’hui, Julien se verrait bien exploiter la puissance du numérique pour créer un logiciel permettant de tirer le meilleur parti de 20 ans de données scientifiques.
Visiblement motivé, il séduit ses deux interlocuteurs en évoquant son expérience dans un élevage de singes à Montpellier. « Un singe se reproduit à un an et demi et meurt à cinq ». Pas de mal à imaginer l’intérêt de cette rapide succession des générations pour les sciences de l’homme.
Sans transition, Gregers, un comidérien qui nous vient des brumes scandinaves, lui adresse la parole en anglais. Pas de quoi déstabiliser notre étudiant.
Il est temps de passer à l’analyse de l’entretien. Au-delà d’une prestation réussie, des conseils lui sont donnés. Nul doute que Julien en fera son miel. « Vous vous voyez où dans cinq ans ? » lancent les faux recruteurs. « Je caresse l’idée de rentrer chez Dassault. I prefer a french compagny. I am little chauvin » plaisante Julien avant de glisser « Le 13 février, je commence un stage de six mois chez DASSAULT SYSTEMES ».
Happy end !