L’aide à la réinsertion professionnelle, une belle aventure humaine
On oublie parfois que, au-delà du Markethon de chaque troisième jeudi d’octobre, le COMIDER met en place, chaque année, trois sessions d’Aide à la Réinsertion Professionnelle (ARP).
Ouvertes en priorité à celles et ceux qui ont participé à cette journée.
La traditionnelle réunion des actuels et anciens ARPistes, des formateurs, des marraines et parrains, est l’occasion de mesurer la vraie dimension humaine de l’action.
En ce début février 2016, Jean-Joël Deurveilher et Jean-Baptiste Morel, animateurs de l’équipe des comidériens, ont de quoi se réjouir d’avoir réussi cette soirée de rencontres et de retrouvailles.
Par la quarantaine de personnes présentes dans le cadre convivial de Gazette Café.
Avec, autour du zinc, une chaleur communicative.
De Myriam ou Nicolas, anciens bénéficiaires, à Valériane, Claudia et Dominique qui ont suivi la session de novembre-décembre 2015, en passant par Gloria ou Marie-Pierre, inscrites à l’atelier qui vient de débuter, impossible d’entendre un avis réservé.
« J’avais besoin de soutien. La dynamique d’un groupe m’a beaucoup apporté » avoue Myriam.
Nicolas a gardé depuis 2013 des contacts avec Géry et Jacques : « Aujourd’hui je suis là, car ce genre de rencontre entretient des réseaux de manière plus humaine ».
Comme il était déjà venu apporter son concours au COMIDER, pour la foire aux associations.
Si on sent que toutes et tous sont heureux de retrouver leur parrain ou marraine, Claudia le confesse spontanément « Jean-Baptiste est un très bon parrain. L’ARP et lui m’ont boostée. Dès que j’ai connaissance d’une offre, je réagis vite. Avec mon CV refait, je reçois des réponses. Et les lettres de motivation, je te les écrits..! ».
Marie-Pierre n’hésite pas dans son jugement : « J’apprécie le côté convivial de l’ARP. J’ai aussi beaucoup aimé le café-coaching d’Odile, ma marraine ».
aide a la reinsertion professionnelle
C’est à l’Antigone des associations que Gloria a contacté le COMIDER « L’ARP m’a tout de suite intéressée mais je n’ai pas pu être recrutée la première fois. Aujourd’hui, j’apprends des choses nouvelles dans les ateliers ».
Depuis la session de novembre, Valériane le reconnait : « Maintenant, je dispose d’outils. Et Jean-Joël continue à me suivre ».
Après avoir participé à la même session, Alexandrine s’enthousiasme : « J’avais peur de tout. Je ne bougeais plus. L’ARP m’a permis un changement d’orientation », avant de confier « J’ai fait de belles rencontres. Avec Claudia, Hélène et Tassalit, on reste en contact ».
Et comme pour le prouver, elle glisse « Tassalit a trouvé un emploi de comptable. Elle va sûrement me prendre en stage ».
Histoire réjouissante.
Comme cette soirée.